Chronologie du Hokuto

Naissance du Hokuto Shinken en Chine

2000 ans à 1800 ans avant le début de l’histoire :

Il y a 2000 ans de cela, le Hokuto régnait avec l’empereur. Après la disparition de l’empereur céleste, le monde sombra dans une guerre civile. Les 14 prêtres au service de la famille du Hokuto Sōke (Hokuto originel) décidèrent lors d’une réunion autour d’une majestueuse table, qu’il fallait un conquérant de lignée Originel. Ce conquérant devait créer un kung-fu invincible. Mais le clan du Hokuto Sōke n’avait pas d’héritier mâle, juste deux sœurs, Shume et Ōka, cette dernière étant l’aînée. Ironie du sort, toutes les deux eurent un fils le même jour. Shume donna naissance à Shuken, et Ōka à Ryūō. Les grands prêtres du Hokuto se trouvaient devant un cruel dilemme car s’il y avait deux conquérants, le monde serait divisé en deux. Ils décidèrent conjointement de placer les deux bébés sur le plateau sacré : le Kōtendai (table de la descente du ciel). C’est un lieu sacré où le fondateur du Hokuto Sōke a saisi le sabre de Dieu. En fait, le plateau de Kōtendai est une épreuve prévue par le fondateur pour sa succession, une épreuve logiquement établie il y a environ 4000 ans lors de la création de cet art ancestral.

L’épreuve consistait à déposer les deux enfants sur le plateau pour qu’ils soient tout deux en proie aux loups affamés ; celui qui survivrait deviendrait l’héritier du Hokuto Sōke. La nuit même, Shume alla sur le mont prendre Shuken et tenta de s’enfuir avec lui. Les prêtres et Ōka la stoppèrent, Shume expliqua qu’elle trouvait le destin beaucoup trop tragique envers son fils. Il allait perdre sa mère, qui était fort malade et peut-être lui-même mourir. Les prêtres décidèrent alors que l’héritier serait Ryūō. Mais Ōka, la propre mère de Ryūō, se révolta contre cette décision et demanda aux prêtres de nommer Shuken héritier. Et pour cela, elle donna sa vie en se jetant dans le vide. Et ainsi, Shuken devint l’héritier du Hokuto et créa le Hokuto Shinken. Ryūō créa le Hokuto Ryûken. Et en souvenir de cette tragédie, il fut décidé qu’un seul héritier serait nommé à chaque fois.

Quelques années plus tard, les prêtres décidèrent de construire une statue de femme pour célébrer l’âme de Ōka et c’est à l’intérieur de cette statue qu’ils gravèrent l’histoire du Hokuto Sōke (testament de Shuken, fondateur du Hokuto Shinken).

Source : Histoire narrée par Ken, Tome 24 p 8.

Jūkei rencontre Ryûken

Jadis plein de haine contre le Hokuto Shinken, Jūkei (assez jeune), ayant atteint l’enfer, attaque le dōjō du Hokuto Shinken où il laisse plein de cadavres derrière lui et personne ne semble pouvoir l’arrêter. Il cherche férocement Ryûken, ce dernier accourt vers le dōjō et aperçoit Jūkei dans un état diabolique. Il reste figé un instant, effaré par la puissance du ki maléfique.

Cependant, Ryûken attaque sans plus tarder avant que Jūkei ne maîtrise totalement la puissance des derniers arcanes du Ryûken. Il réussit à faire retrouver ses esprits au maître du Hokuto Ryûken avec la technique Hokuto Senki Raïdan (coup neutralisant la magie).

Au cours de ce bref duel, Jūkei récolte une balafre sur le front, Ryûken lui montre ce que le ki maléfique l’a poussé à faire. Il lui tend deux colliers ensanglantés appartenant à son enfant et sa femme. Le poing au lourd karma, dit tristement Ryûken. Jūkei serre fermement les deux colliers puis s’écroule en pleurs.

Source : Tome 21, page 54.

De la naissance de Kenshirō à son arrivée au Japon avec Raoh et Toki

Kuroyasha, au milieu d’un champ de fleurs, porte dans ses bras un bébé (Kenshirō). Derrière eux, le temple du Hokuto Sōke est baigné par les rayons du soleil.

Source : Tome 22, page 90.

Le monde était déjà sous le signe d’une guerre finale et des conflits régionaux éclataient. Les jeunes Kaiō et Raoh, devant une cascade, parlaient de ce que Jūkei leur avait expliqué sur la Grande Ourse et ce qu’ils représentaient (des planètes de la Grande Ourse selon leurs dires). Au loin, ils aperçurent une explosion : ils comprirent avec effroi que c’était le palais martial qui était en feu. Lorsqu’ils arrivèrent, leur mère portait dans ses bras leur petit frère Toki. Elle posa Toki à l’abri et s’apprêta à sauver deux autres enfants (Hyō et Ken, enfants de sang Originel) au péril de sa vie. Malgré la réticence de Kaiō, Raoh sous les ordres de sa mère exécuta son souhait et l’arrosa avec un grand seau d’eau pour qu’elle puisse traverser les flammes. Aussitôt imbibée d’eau, elle s’enfonça au cœur du brasier crépitant et sauva les deux jeunes enfants en y laissant sa vie. La nuit qui suivit sa mort, Kaiō décida de son propre chef d’enterrer sa mère loin du palais du Hokuto Sōke, dans un champ désert. C’est précisément à cet instant qu’il renia l’amour pour s’en faire un ennemi. Il tua Ryū, le petit chien qu’il affectionnait pourtant énormément. Devant cette nouvelle souffrance, il se mutila pour faire taire la peine de son cœur et la remplacer par la douleur physique. C’est à partir de ce jour qu’il effaça en se mutilant volontairement tous les sentiments d’amour qu’il éprouvait un par un jusqu’à ne plus en avoir.

Source : Tome 23, page 89.

Sous les yeux impassibles de Jūkei, Kaiō exécute un entraînement les yeux bandés. Il vient à bout de 4 adultes aguerris au combat. Les autres enfants, à la vue de cette démonstration impressionnante, idolâtrent presque immodérément Kaiō comme un héros. Jūkei et Kuroyasha, présents durant la démonstration, échangent quelques mots sur l’engouement de tous ces enfants autour de Kaiō. Jūkei à une petite discussion avec Kaiō où il lui fait comprendre que demain, dans la confrontation qui l’oppose à Hyō, il devra perdre (car Hyō est de sang Originel, et Kaiō en tant qu’étoile dérisoire ne doit pas triompher). Pour finir de convaincre Kaiō d’accepter sa défaite, Jūkei menace ouvertement d’occire Raoh et Toki si le combat ne se passe pas comme prévu. Le jour du duel, Kaiō perd en prétextant en plein milieu du combat une imaginaire peur de se battre en altitude (Hyō a 10 ans à cette époque). Les enfants qui jusqu’alors l’idolâtraient ont dorénavant honte de lui, au point de retirer la bande anti transpirante qu’ils arboraient sur le bras droit pour imiter leur idole.

Source : Tome 23, page 134.

Il y a 25 ans environ le monde se dirigea vers la guerre apocalyptique, ce pays fut envahi par une nation militaire très puissante. Un jour on compris que la civilisation allait disparaître et renaître du néant, Jūkei maître du Hokuto Ryûken fit sortir trois garçons de ce pays en bateau. Raoh, Toki et Ken (qui n’est encore qu’un bébé dans les bras de Raoh) sont les trois enfants que Jūkei a envoyé vers Ryûken le successeur du Hokuto Shinken pour y suivre cet enseignement.

Source : Histoire narrée par Han, Tome 20, p 140.

Jūkei regarde s’éloigner le bateau dans lequel se trouvent Raoh, Toki et Ken par une mer très agitée, il apprend ensuite par quelqu’un que Hyō a disparu. Hyō est en fait parti à la nage vers le bateau et fait promettre à Raoh de protéger son petit frère, Raoh en fait la promesse.

Source : Tome 20, p 182.

Hyō et le poing ultime du Hokuto Sōke

Dans une grande bâtisse (le dōjō du Ryûken sans doute), on retrouve Jūkei face à un tout jeune Hyō. Il réclame des révélations sur le poing secret (que seul Hyō connaît, ce secret n’ayant été transmis qu’à lui). Hyō fait un geste de la tête montrant qu’il ne veut pas le dévoiler. Jūkei tente alors de le faire avouer par la force (avec des sortes d’incantations qui tracent une cicatrice sur le front de Hyō). Hyō souffre beaucoup en essayant de résister, et sentant qu’il est sur le point de craquer, tente vainement de se suicider en pressant avec ses pouces 2 points vitaux se situant sur le cou. Jūkei intervient aussitôt et demande l’explication de ce geste suicidaire. Hyō dit alors que ce poing secret est destiné à son petit frère Ken et à lui seulement, et qu’en son absence, il gardera le secret jusqu’à son arrivée. Jūkei, ému par cet amour profond de Hyō envers son frère, serre le garçon dans ses bras et s’excuse d’avoir voulu précipiter les choses.

Source : Tome 21, page 98.

Au cours d’un entraînement avec Hyō (Kaiō semble déjà être un jeune homme), Kaiō tente de tuer son jeune condisciple car il redoute le sang Originel (et redoute que Hyō n’aie pas la mémoire effacée). Kaiō échoue dans sa tentative à cause de l’arrivée inopinée de Jūkei qui immobilise rapidement le mouvement assassin. Le grand maître malmène Kaiō tout en lui inculquant cette terrible vérité : il n’est que le serviteur dévoué de Hyō et doit donc par ce fait vivre et mourir pour lui. Après cette rude sanction, Kaiō se retrouve dans une cellule. Hyō, pris de compassion, lui apporte un verre d’eau et prend par la même occasion de ses nouvelles. Kaiō apprend alors de la bouche même de Hyō que celui-ci n’a pas perdu la mémoire ; Jūkei lui-même ne le sait pas. Après avoir ressenti une jubilation intérieure, Kaiō scelle la mémoire de son frère d’armes (Kaiō fait apparaître la constellation de la Grande Ourse sur le dos de Hyō).

Source : Tome 22, page 152.

Ryūken, 62ème Héritier du Hokuto Shinken, adopte Raoh, Toki et Kenshirō

Sur une falaise à proximité d’une cascade, on aperçoit Raoh et Toki pliant leur tenue de combat (à cet époque ils avaient déjà pratiqué le kung-fu depuis un moment selon les mots de Raoh à la Shura sans doute). Toki pleure un moment, Raoh dit à Toki que ça ne sert à rien de pleurer que cela ne fera pas revenir leurs parents. Raoh réconforte Toki avec des mots, soudain arrive un homme vers eux, il se présente comme étant Ryūken, le maître du Hokuto Shinken, il connaît Raoh et Toki car leur père lui a demandé de s’occuper d’eux. Il demande alors aux enfants de se positionner près du bord de la falaise, une fois au bord, il donne un puissant coup de pied sur un rocher qui fait s’effondrer l’extrémité de la bordure rocheuse, Raoh et Toki tombent irrémédiablement dans le vide. Raoh se relève et enlève l’arbre qui écrase son frère, il demande ensuite des explications à Ryūken posté en haut regardant la scène. Ryūken ajoute qu’il a promis d’adopter qu’un seul enfant et non deux, celui qui gravira la falaise et arrivera le premier au sommet sera adopté. Toki voit que sa jambe est assez sérieusement blessée et incite son frère à monter pour être adopté et suivre l’entraînement de Ryûken qui lui permettra de devenir le plus fort comme il le souhaite tant.
Ryûken attend un moment puis finalement s’apprête à partir ne voyant aucun des deux garçons arriver, c’est là Raoh arrive au sommet, tenant son frère d’un bras durant toute l’ascension. Ryûken est effaré par le courage de Raoh qui a escaladé la falaise à l’aide d’un seul bras. Ryûken décide judicieusement d’adopter les deux enfants.

Source : Tome 12, p 33.

Au dōjō du Hokuto, Raoh subi un combat d’entraînement avec Ryûken, Toki regarde l’entraînement devant une porte entrouverte. Il est embêté un moment par son chien Koko. Ryûken décide que l’entraînement est fini pour aujourd’hui et laisse un Raoh bien abîmé. En voyant Ryûken] s’éloigner, Toki se précipite vers son frère étendu sur le sol pour voir si tout va bien, Raoh commence à dire que tout cela ne le fera pas craquer, qu’il deviendra l’homme le plus fort du monde [déjà à cet âge l’ambition le dévorai]. Un peu plus tard, Toki lave des vêtements près d’un fleuve à proximité de la bâtisse du Hokuto, son chien Koko chaparde un habit et part avec, Toki le poursuit immédiatement. Il retrouve finalement son petit chien, étalé par terre et complètement inerte, une flèche plantée dans le corps. Devant le cadavre du chiot, Toki est accablé par la tristesse, un homme apparaît devant lui un arc en main le sourire au lèvre, l’inconnu écrase avec satisfaction le petit corps de la bête, ce qui a pour effet de rendre Toki fou de rage. Toki le frappe à la jambe puis le rue de coups de pieds et de coups de poings, Ryûken intervient en disant que cela suffit, Ryûken à l’impression qu’un génie du combat se cache en Toki, il propose à Toki de venir s’entraîner au dōjō dès demain, Toki accepte malgré les évènements qui en découlera par la suite, à savoir une confrontation inévitable avec son frère Raoh. Toki dit alors à Raoh qu’il veut surpasser son grand frère, Raoh fait promettre alors à Toki que si jamais il se trompe de voie ce dernier devra l’arrêter et supprimer son kung-fu. (c’est à ce moment précis qu’est faite cette fameuse promesse).

Source : Tome 12, p 54.

Raoh et Toki (enfants) sont en plein combat d’entraînement, Raoh frappe plusieurs fois durement le pauvre Toki qui ne parvient pas à esquiver les coups, après un dernier coup de pied, Toki est propulsé sur le mur puis s’écrase comme une masse sur le sol le visage inondé de larmes. Raoh l’agrippe par les cheveux pour lui redresser le visage vers le sien et lui dit de ne pas pleurer, de ne plus jamais verser des larmes, il dit à Toki que s’il veut le surpasser, il doit jeter ses larmes et les transformer en ambition et en technique. Raoh révèle à son frère qu’il a rejeté ses larmes pour toujours, pour son poing et pour dominer le monde.

Source : Tome 12, p 117.

Dans le dōjō du Hokuto, les jeunes Raoh et Ken se battent, alors qu’à cette époque Ken (sans doute trop jeune) n’avait pas le droit de s’entraîner et encore moins de rentrer dans le dōjō. Dans un couloir du temple, Ryûken reçoit la visite d’un homme du Nanto qui tient avec lui une petite fille qui deviendra plus tard un des 6 généraux du Nanto (Yuria). Il explique à Ryûken que cette petite à laissé dans le ventre de sa mère le langage et l’émotion, c’est pour cette raison qu’il l’emmène ici étant donné que le Hokuto et le Nanto sont les deux faces d’une même pièce, la faire venir ici pourrait avoir un effet sur elle. Ryûken est peiné d’entendre cela, lorsqu’ils arrivent devant la pièce où se déroule le combat, Ryûken s’emporte et ne comprend pas pourquoi Raoh viole l’interdit en apprend le kempō à son jeune frère d’arme. Raoh demande à Ryûken pourquoi ne pas chasser Ken du dōjō, étant donné qu’il ne possède ni aptitude ni don pour le kung-fu. Raoh jette un regard à la fille aux côtés de Ryûken et de l’homme du Nanto, et demande qui est cette fille, le regard de Raoh fait réagir Yuria qui laisse tomber le petit ballon qu’elle tenait dans ses deux petites mains. Ken le ramasse et le remet à Yuria qui laisse paraître une émotion de joie, cette émotion sur son visage étonne l’homme du Nanto et Ryûken, Yuria a retrouvé ses émotions. Raoh a donné l’occasion mais c’est Kenshirō qui a ouvert son cœur. Ryûken pressentait déjà leur inévitable duel depuis ce jour, ils sont deux du Hokuto pour une seule du Nanto, (le ciel risque de se briser en deux).

Source : Tome 15, p 157.

Dans un champ de verdure où trône un arbre, Toki essaye d’attraper des œufs d’oiseau sur une des branches. Raoh esquisse un petit sourire et demande à Toki se qu’il est en train de faire. Toki le lui explique et Raoh comme tout grand frère décide de lui montrer la bonne méthode à employer. D’un coup de poing puissant il casse l’arbre en deux, Toki d’un bond se retrouve pied à terre et va chercher les œufs désormais logiquement par terre. Ô surprise, Toki ne trouve pas les œufs, derrière Raoh, un jeune garçon ricane tout en jonglant avec les œufs, il s’agit de Jūza qui avait subtilisé les œufs avant que l’arbre ne touche le sol. Jūza critique de manière moqueuse la méthode de Raoh, celui-ci lui demande quelles est sa méthode, Jūza en mangeant l’œuf lui dit que c’est mangé, entre deux rires Jūza lui balance un œuf sur le front. Raoh s’essuie d’un revers de la main et s’énerve, mais il est trop tard, Jūza est déjà parti. Ryûken apparaît à ce moment et demande à Raoh de ne pas se fâcher, car sinon il tombera dans le piège de Jūza. Il dit également que Jūza est redoutable et que son talent égale celui de Raoh et Toki.

Source : Tome 13, p 179.

Dans le dōjō du Hokuto Shinken, le jeune Raoh fait un combat d’entraînement avec son maître Ryûken, il en sort bien amoché, son maître lui dit ensuite d’apprendre à éviter les coups sur les points vitaux, puis il se retire en disant que c’est fini pour aujourd’hui. Raoh, sur le sol, n’arrive pas à se mouvoir ni à ouvrir les yeux, soudain il sent une main douce qui le soigne et fait disparaître les douleurs de ses blessures, en entrouvrant les yeux il demande “qui est là”, “Yuria” répond la jeune fille.

Source : Tome 14, p 121.

Sur la même falaise où Toki et Raoh on dû subir l’épreuve de Ryûken on aperçoit ce dernier accompagné de Toki regardant en bas où se trouve un Kenshirō en bien piteux état qui ne parvient pas à grimper jusqu’en haut de la muraille de galet. Ken semble avoir perdu connaissance, Ryûken explique fermement à Toki que si ce garçon échoue à ce stade c’est qu’il ne mérite pas d’être enseigné au Hokuto Shinken. Toki se précipite en bas de la falaise en bondissant sur les rochers puis il soulève Ken et le hisse jusqu’en haut vers Ryûken qui ne comprend pas son geste, puisqu’en faisant cela il se condamne à devoir l’affronter un jour ou l’autre pour la succession. Toki répond à cela qu’il a fait ça car c’est son petit frère. Il explique également que Raoh a fait aussi cela pour lui lors de cette même épreuve sans penser aux conséquences qui en résulteraient, et pour le combat entre Ken, lui et Raoh pour le titre de successeur le destin s’en chargera. Ryûken voit que Toki suit les traces de son grand frère Raoh mais sans ambition ni arrière pensées.

Source : Tome 12, p 80.

Au dōjō, Ryûken met dehors un jeune garçon du nom de Kim, en lui disant qu’il est inutile qu’il continue l’entraînement au vue de ces capacités, il n’a pas l’étoffe d’être le successeur du Hokuto Shinken, logiquement Ryûken lui demande de ne plus jamais remettre les pieds au dōjō, puis il referme la porte. Kim se précipite sur la porte désormais close, Ken ayant vu la scène distingue Kim désespéré devant la porte. Kim repart donc désemparé dans cette hiver rude et neigeux avec une démarche peu rassurante car blessé (sur le bras, sans doute dû à l’entraînement). Il s’affale finalement sur la neige pris d’épuisement, Ken arrive alors près de lui pour l’aider et le réconforter, Kim reconnaît Kenshirō et frappe ce dernier pour montrer qu’il ne veut pas de la pitié de sa pitié. Ken le regarde avec un regard triste, c’est ce qui touche Kim qui pleure un moment puis il se relève et part en disant merci à Ken, car pleurer lui a réchauffé le cœur et qu’il était heureux de l’avoir connu. Toki et Raoh avaient suivi la scène, postés sur une petite falaise et ils s’interrogent sur la compassion de Ken. Raoh la trouve stupide et pense qu’elle ne peut que troubler son poing, Toki lui pense que Ken deviendra peut être le plus fort, car l’homme qui connaît la tristesse de ses proches est capable de la transformer en force. Toki tient cette leçon de maître Ryûken, Raoh adresse un sourire moqueur à Toki et pense que le ciel le choisira lui plutôt que Kenshirō.

Source : Tome 14, p 176.

Toujours au dōjō du Hokuto, le géant Fudō arrive et tue tout les hommes qui se dressent devant lui, lorsque ceux-ci abdiquent Fudō les écrase comme des insectes. Il arrive devant Ryûken et Raoh, Ryûken lui pose une question “[i]Que sais-tu de la vie. L’existence ?[/i]” Fudō rétorque qu’il n’y a jamais réfléchit et qu’il ne connaît ni sa mère ni son père, par conséquent il ne sait rien de la vie. Fudō s’empare de l’argent et des vivres comme promis avec Ryûken, en passant il croise le regard d’un Raoh paralysé par la peur, Ryûken le voit bien et sait qu’à ce moment Raoh est vaincu par le démon.

Source : Tome 15, p 32.

Fudō débarque cette fois au dōjō Nanto, se débarrasse de quelques hommes puis se précipite vers une porte où une jeune fille (Yuria) lui barre le chemin avec un regard déterminé. Le démon Fudō est étonné du courage de cette fille qui protège au péril de sa vie ce qui se cache derrière cette porte. Fudō ouvre la porte de force et découvre une portée de chiots accompagnés de leur mère. Yuria se précipite vers les chiots, heureuse de voir qu’ils sont nés sans problème, elle en prend un et le pose sur la main de Fudō en lui expliquant que c’est ça la vie. Fudō a le visage qui s’adoucit et il prend rapidement conscience de la vie. Ryûken qui regarde la scène à quelques mètres, constate que le démon est vaincu. (Fudō a en fait trouvé en Yuria la mère qu’il n’a jamais connu).

Source : Tome 15, p 39.

Durant l’entraînement de Ryûken, Toki rend visite à Kenshirō qui est assis en tailleur sous une cascade. Tout à coup un tronc d’arbre tombe en direction du jeune Ken et Toki se précipite pour encaisser le choc, ce qui lui vaudra une horrible cicatrice sur le dos.

Source Tome 6, p. 103.

Dans un champ près d’un manoir, on voit Jūza et Yuria tout deux très jeunes jouer ensemble et s’amuser, Jūza depuis son enfance prend soin de cette petite fille qu’il chérit comme sa petite sœur.

Quelques années plus tard :

Lors de l’adolescence tout deux continuent à bavarder et jouer ensemble. Jūza faisant démonstration de sa force pour impressionner celle qu’il aime.

Quelques années plus tard :

Lorsque tout deux devinrent adulte, Jūza avoue son amour pour Yuria au propriétaire du manoir (qui doit avoir des liens de parentés avec Jūza ou Yuria ou les deux). Celui-ci lui révèle que c’est l’amour entre eux est impossible parce que la femme que Jūza convoite tant est en réalité sa demi-sœur, de mère différente. Jūza et consterné et doit abandonner cet amour qu’il a envers sa demi cadette, même si cela le fait souffrir mille tourments.

Source : Tome 13, p 161.

Sur une falaise, Rei est en équilibre sur un bout de bois, Yuda ainsi que d’autres disciples Nanto observent la scène. Un oiseau vole autour de lui. Soudain, un aigle s’approche dangereusement de l’oiseau, prêt à le déchiqueter. Rei s’élance alors dans les airs et exécute un mouvement Nanto d’une grâce inouïe, cette attaque découpe l’aigle en morceaux. Rei se réceptionne d’une jambe en équilibre sur le bout de bois. Ceux qui ont assisté à la scène sont stupéfaits par tant de grâce. Yuda en est jaloux et quitte le lieu en bousculant les autres. Il entre dans le dōjō et brise une glace avec rage, il a honte d’avoir ressenti une fascination pour les mouvements de Rei, il se jure de se venger un jour et de le tuer dans d’atroces souffrances.

Source : Tome 9, p 173.

Souther, l’homme qui renie l’amour

Devant ce qui semble être le dōjō du Nanto, Ōgai, l’héritier du Nanto Hōō Ken traie une chèvre lorsque brusquement il entend derrière lui les hurlements d’un enfant, quand il se retourne il distingue un enfant abandonné dans un landau. Comme Ōgai n’avait pas d’enfant, il décida de le recueillir et de l’élever comme son propre fils.

Quelques années plus tard :

Près d’une rivière, Souther déjà jeune garçon pêche à l’aide d’un sous les yeux de son maître qui est ravit de voir en lui un élève si doué. En plein hiver Ōgai propose comme tous les jours un entraînement à son disciple. L’entraînement consiste à découper d’un coup un petit monument de pierre. Lors du premier essai Souther échoue et se blesse la main, il dirige son regard vers Ōgai qui reste ferme, Souther décide de recommencer de son propre chef et cette fois-ci il se concentre afin de déclencher une attaque qui découpe en 4 morceaux le monument. Ōgai est satisfait de son élève et le recouvre d’un drap pour le réconforter et le sécher.

Quelques années plus tard :

Lors de ses 15 ans, Souther doit passer l’épreuve finale afin de devenir le successeur du Nanto Hōō Ken. Il doit pour cela vaincre son adversaire les yeux bandés. Souther enfile le bandeau et patiente, l’adversaire se lance sur lui et l’attaque prestement, Souther parvient à esquiver l’attaque et contre-attaque mortellement en traçant sur son adversaire une croix sanglante sur le torse. Après cela, Souther retire son bandeau et voit avec effroi que son adversaire n’était autre que son propre maître, Ōgai. Ōgai, proche de la mort, félicite son élève qui lui demande pourquoi il n’a pas évité son attaque, Ōgai avoue qu’il en était incapable face à des coups si vifs et que désormais il n’a plus rien à lui l’apprendre. Souther ne peut retenir ses larmes, Ōgai lui caresse la tête une dernière fois en lui demandant faiblement de ne pas pleurer. Il lui explique que le Nanto Hōō Ken est semblable au Hokuto Shinken – en ce qui concerne la transmission de l’héritage -, ces deux arts ne se transmettent qu’à une seule personne par génération. Le destin du successeur du Nanto Hōō Ken est de tuer son maître pour accéder à la succession. Ōgai voit dans les yeux de Souther le Nanto Jūjisei (l’étoile extrême), il meurt dans les bras de son élève qui a le visage inondé de larmes. Souther se sent submergé par une peine infinie et il jure ne plus jamais céder au moindre sentiment et rejeter l’amour.

Le 63ème Héritier du Hokuto Shinken

Dans le dōjō du Nanto, Kenshirō, alors jeune adolescent, affronte 10 disciples Nanto – une épreuve pour voir ses capacités -. Souther et Raoh sont là en tant qu’observateurs. Souther demande à Raoh si celui-ci a expliqué au jeune garçon les règles du combat entre les écoles du Hokuto et du Nanto, Raoh répond par l’affirmative. Ken continue à combattre et se défait des disciples un par un, Souther toujours curieux pose une nouvelle question à propos des intentions de Raoh quant à faire passer cette redoutable épreuve au jeune Kenshirō, mais Raoh reste muet. Souther lui dit tout en posant un regard menaçant que si le gamin perd, il ne sortira pas vivant du dōjō, Raoh acquiesce. Souther pose son regard vers un côté de la pièce et lance quelques mots vers une personne se trouvant un peu plus loin, assis sur un fauteuil et qui assiste aussi en spectateur à cette épreuve : Shū. Ken continue à vaincre ses adversaires, pendant qu’il combat un énième adversaire, Shū lui envoi un message -en forme de ki combatif-. Ken reçoit le message et se retourne en direction de Shū, ce dernier s’étonne que le gamin ai reçu son message. Ken achève alors son 9ème adversaire d’un puissant coup de poing. Shū se lève et décide d’être le 10ème et dernier adversaire, Souther n’en revient pas que Shū veuille se mesurer à ce gamin. Shū s’approche du garçon et lui demande son nom ensuite le combat commence. Ken lance un coup de pied que Shū évite sans difficulté, Shū contre-attaque et blesse assez gravement Ken qui s’écroule sur le sol et perd par conséquent le duel. Souther se lève de son fauteuil et demande aux disciples Nanto d’infliger à Ken le coup de grâce, lorsque les disciples s’approche du jeune Kenshirō avec des lances pour l’achever Shū s’interpose et demande à Souther d’épargner la vie de ce garçon en échange de la sienne. Il offre sa lumière en se déchirant les yeux, Souther est contraint au vu de ce sacrifice à laisser Kenshirō en vie, il sait que le destin de l’étoile de la vertu vient de s’éveiller, Shū sort du dōjō avec Ken dans ses bras, Raoh reste perplexe devant cela.

Source : Tome 10, p 95.

Au dōjō du Hokuto, Raoh et Toki regardent Ken s’éloigner avec Yuria, Raoh dit alors à Toki que Yuria fait partie de ses ambitions, Toki lui répond que ce n’est pas de l’ambition mais de l’amour. A ce moment Raoh ne comprend pas, Toki lui dit qu’il comprendra un jour, ce qui ébranlera son cœur avec des larmes d’amour.

Source : Tome 15, p 144.

Jūza voit partir au loin Yuria et Ken dans un chemin rocheux, il est en larmes. En les regardant partir au loin, il prononce doucement le nom de Yuria qui se retourne et ne voit personne, il est écroulé par terre en sanglots et crie le nom de Yuria de toutes ses forces cette mais cette fois-ci, Yuria est beaucoup trop loin pour entendre les cris de désespoir de Jūza.

Source : Tome 14, p 86.

A l’extérieur du dōjō Yuria est entourée d’enfants qui la considèrent comme leur grande sœur. Devant les enfants elle fait un origami à l’aide d’un papier, les enfants sont émerveillés devant cela. Tout à coup leurs visages se changent en peur, Yuria se retourne et voit Raoh qui la saisi et la serre contre lui, il lui demande de laisser Ken et de l’aimer, Yuria ne semble pas être d’accord ce qui irrite Raoh qui la serre un peu plus fort, une main se pose alors sur son épaule et une voix lui dit de lâcher Yuria, il pense tout d’abord à Kenshirō, mais quand il se retourne il reconnaît son frère Toki. Toki lui dit que c’est lui que Raoh affrontera si ce dernier continue à agir sans réfléchir, un échange de regard inquiétant se produit, puis Raoh balance Yuria dans les bras de Toki et dit qu’il n’a pas envie de se battre avec lui pour le moment. Il ajoute qu’il doit retenir une chose : il sera l’homme qui détiendra tout dans sa main.

Source : Tome 7, p 174.

Jagi et Ken se font face, Ryûken est assis par terre et assiste à ce combat d’entraînement pour la succession, il explique à Jagi et Ken qu’ils doivent parvenir à toucher les points vitaux de l’adversaire, entourés par des cercles. Jagi se moque de son frère cadet, un premier assaut s’ensuit et Jagi jette des aiguilles sur l’arcade droite de Ken puis il se lance vers lui et exécute un Hokuto Senju Satsu, Ken se fait frappé de plein fouet par cette attaque. Jagi dit alors à Ryûken que Ken est un novice et qu’il est temps que lui seul soit nommé héritier du Hokuto. Ryûken traite Jagi d’idiot et lui conseille de regarder sa poitrine. Jagi n’en revient pas : il a des bleus sur les marques des points vitaux. Ryûken lui explique que Kenshirō a frappé tous ses points vitaux dès la première attaque. Jagi dit à Ken que ce dernier n’arrivera jamais à le surpasser puis il part en ricanant. Ryûken demande à Ken pourquoi il fait semblant d’être le perdant et lui demande si c’est parce que Jagi est son grand frère… Il le prévient que cette gentillesse risque de se retourner contre lui, surtout avec Jagi.

Source : Tome 5, p 115.

Dans le dōjō du Hokuto, Raoh et Ken son côte à côte et se prépare à passer une épreuve (ultime ??) que Ryûken leurs soumet car le jour de la succession approche à grand pas. Raoh et Ken sont devant une cage qui abrite un immense tigre sauvage, la grille s’ouvre et laisse sortir le tigre qui s’approche dangereusement de Ken et Raoh. Ryûken demande alors à Ken et Raoh d’arrêter ce tigre en se servant du Hokuto Shinken. Le tigre sent l’hostilité, il s’approche tout d’abord vers Ken de manière menaçante, leurs regards se croisent et le tigre s’adoucit soudainement, Ken va même jusqu’à lui caresser la tête comme si c’était un chat, le tigre semble alors devenu docile. Ensuite le tigre se retourne vers Raoh et s’approche de lui en rugissant sauvagement, le regard de Raoh intensifie la rage du tigre, le tigre se redresse sur ses pattes arrières, prêt à se jeter sur Raoh mais Raoh neutralise l’attaque du tigre avec son aura combative (Ryûken est étonné par cette aura si puissante). Le tigre est comme paralysé, Raoh lui plante ses deux mains dans le cou puis extrait une de ses mains pour le frapper si violemment qu’il décapite la bête d’un seul coup… ensuite il porte la tête du tigre à bout de bras comme un trophée. Il jette un œil en coin vers Ken et lui dit qu’il n’est pas digne de disputer avec lui le titre de successeur. Ryûken dans ses pensées en conclu que le kung-fu assassin n’est pas celui de Raoh mais celui de Ken qui a permis au tigre d’accepter l’idée même de la mort. Ryûken demande alors à Raoh pourquoi il utilise le Hokuto ShinkenRaoh répond qu’il l’utilise pour lui seul afin de dominer le monde, Ryûken lui dit que Dieu ne lui permettra jamais, Raoh répond qu’alors il affrontera Dieu en personne. (Symbolique).

Source : Tome 7, p 154.

Des hommes font irruption dans la demeure de Jagi et lui annonce que Ryûken a pris sa décision et que c’est Kenshirō qui a été nommé héritier du Hokuto. Jagi est fou de rage et demande à ses hommes la réaction de ses frères à l’annonce de cette nouvelle, l’homme lui répond qu’ils n’ont rien dit, Jagi, fou furieux débarque au dōjō. Raoh et Toki sont assis et restent impassibles, Jagi ouvre la porte d’entrée et demande à ses frères pourquoi ils ne se sont pas interposés à la décision de Ryûken de nommer Ken, le plus jeune d’entre eux. Il ajoute aussi que dans l’histoire du Hokuto ceux qui ne succèdent pas verront leur Kung-fu interdit et leur mémoire effacée. C’est le destin de ceux qui ne peuvent pas succéder depuis les 1800 ans d’histoire du Hokuto. Jagi traite ses frères de lâches tout en bousillant le mur d’entrée d’un coup de poing puis il part en direction de la demeure de Ken, bien décidé à lui faire refuser l’offre de Ryûken. Raoh se relève et dit que Jagi ne parviendra pas à battre Ken mais que Kenshirō sera incapable de le tuer… il se tourne ensuite vers Toki et lui dit que leur père a fait une grave erreur en choisissant Kenshirō. Jagi arrive devant Ken qui s’entraîne en se tenant en équilibre sur deux doigts. Jagi pointe son fusil tout en le poussant sur un fauteuil. Il veut obliger Ken à aller voir Ryûken pour refuser le titre de successeur. Jagi, voyant le regard de Ken (qui le défie) le frappe violemment avec le fusil. Ken tombe de la chaise, Jagi continue à marteler Ken de coups de fusil puis Ken se reprend et le saisi par la mâchoire avant de la lancer au sol… ensuite il lui tourne le dos. Jagi se relève et se précipite vers Ken pour le tuer, mais son pied glisse (Ken avait touché ses points vitaux) et Ken le frappe d’un Hokuto Hyakuretsu Ken pour le finir par un Hokuto Hachimon Kyūdan. Jagi tombe à terre, sa tête est sur le point d’exploser, Ken surgit au dessus de lui pour donner le coup de grâce, mais il arrête son poing au dernier moment. Il demande à Jagi de s’en aller, Jagi se réjouit d’être toujours en vie et promet qu’un jour il aura sa vengeance.

Source : Tome 5, p 134.

Dans le dōjō Hokuto, Raoh dit adieu à Toki, pour lui l’apprentissage du Hokuto est le premier pas pour dominer le monde, il ne souhaite donc pas rester davantage. Toki dit alors que s’il compte partir et utiliser son poing pour la conquête il se verra obligé de l’arrêter, Raoh sourit et rétorque qu’il n’aura qu’à choisir l’heure et le lieu afin de tenir la promesse faite lorsqu’ils étaient enfants, puis il part en riant. Toki ne bouge pas et le laisse partir, sans une telle ambition Ken et lui lui auraient probablement laissé le titre de successeur du Hokuto Shinken.

Source : Tome 12, p 101.

Juste après l’élection de Kenshirō, Raoh et Ken s’entretiennent sur le balcon du dōjō. Raoh avoue calmement à son jeune frère d’armes qu’il a un frère aîné qu’il ne voit plus depuis l’enfance (c’est la première fois qu’il le révèle). Il lui explique également que maintenant que Ken est désigné successeur du Hokuto Shinken, leurs poings sont sans doute condamnés à se croiser un jour où l’autre, et qu’il est possible qu’il perde la vie. Il confie par conséquent à Ken un message à transmettre à son grand frère : “Moi, Raoh, je savais quelle était sa tristesse et je respecte mon frère plus que quiconque au monde !“. Il poursuit par : “Si mon frère aîné se pervertit, tue-le de tes propres mains !“. “Kaiō devra toujours rester un héros dans mon cœur !“.

Source : Tome 23, page 144.

Dans le dōjō du Hokuto, Ryûken s’entretient avec Raoh, ce dernier lui dit que maintenant que Ken a été élu héritier du Hokuto Shinken il n’a plus rien à faire ici. Ryûken lui rappelle que s’il s’en va, il doit faire le serment de ne jamais utiliser le Hokuto Shinken, Raoh réplique en disant que son objectif est de conquérir le monde et poursuit en lançant à Ryûken qu’il n’est pas homme à recevoir des ordres. Ryûken récite à haute voix la règle qui veut qu’il ne puisse y avoir qu’un seul pratiquant, par conséquent Ryûken s’apprête à anéantir le poing de son fils adoptif. Raoh accepte le défi car en battant Ryûken dans ce lieu il deviendra l’homme le plus fort du monde – selon lui -. Ryûken utilise l’arcane du Hokuto Shinken Shichisei Tenshin que Raoh ne connaît pas. Ryûken se déplace de tel sorte que Raoh ne puisse pas voir ses mouvements puis il passe à l’offensive et blesse lourdement Raoh. Au deuxième assaut Raoh parvient à esquiver de peu en sautant dans les airs et se rend compte que les mouvements de Ryûken forme la constellation de la grande ourse. Ryûken explique à Raoh pourquoi la constellation de la grande ourse est la constellation de la mort “Dans les mouvements de l’homme, il existe 7 angles morts. Si on les suit, on trace la forme de la grande ourse !!“. “La grande ourse est la borne qui scelle la mort de l’adversaire !!“. Ryûken dit à Raoh qu’il ne va pas le tuer mais simplement l’empêcher de se servir de ses poings (en les brisant comme il est dit dans la loi du Hokuto). Raoh au sol est fou de rage, Ryûken au moment d’accomplir la loi du Hokuto est subitement pris du cœur, il met genoux à terre et Raoh se relève, persuadé que Dieu lui donne une chance puis il profite de cette occasion pour tuer son père adoptif.

Source : Tome 8, p 134.

Ryûken est par terre en sang, Raoh blessé est debout, les mains couvertes du sang de son ancien mentor. Raoh pose alors une question à Ryûken concernant les ultimes arcanes du Hokuto Shinken : le Musō Tensei. Ryûken lui avoue qu’il ne peut rien lui dire à ce sujet car au cours des 2000 ans de l’histoire du Hokuto Shinken, personne n’a jamais réussi à maîtriser cet arcane ultime. Il conclut en affirmant presque que Raoh ne peut pas acquérir cet arcane pour la simple et bonne raison qu’il ne connaît pas la tristesse à cause de son ambition démesurée. Le Musō Tensei a pour principe de faire naître la vie depuis le néant et seul un homme chargé de suffisamment de tristesse peut y arriver. Ryûken meurt en laissant Raoh avec cette révélation qui le laisse perplexe.

Source : Tome 14, p 169.

Le génocide nucléaire et la trahison de Shin

Sur un surplomb, Jagi, le visage casqué parle avec Shin, il le pousse à arracher Yuria des bras de Ken, il lui dit que dans cette époque cruelle, seule la force compte et que Ken, trop naïf, ne survivra pas et laissera Yuria aux mains que quelqu’un d’autre… ces paroles ont pour effet de changer la mentalité de Shin et leurs effets causeront bien des tourments à Kenshirō.

Source : Tome 5, p 165.

Les bérets rouges sont un bataillon de machines de guerre, des militaires d’élite, ce sont de vrais patriotes. Un jour le colonel Golan vient faire son rapport chez un général, mais ils étaient tous ivres, accompagnés de call-girls, le général se moque du colonel et dit qu’il ne peut même pas l’égaler d’un doigt. Les gens présents étaient des hauts fonctionnaires, magnats industriels etc. ce sont eux qui ont déclenchés l’holocauste, ce même général qui c’est moqué de Golan a appuyé sur le bouton qui a engendré la destruction quasi-totale de la Terre et de ses habitants. Ces porcs qui pour leur profit personnel ont opté pour ce moyen sont tous morts, Golan et les bérets rouges quand à eux ont survécus grâce à leur entraînement.

Source : Tome 2, p 130.

L’holocauste nucléaire est déclenché. Kenshirō, Yuria et Toki tente de se mettre à l’abri des radiations mais découvre que l’abri antiatomique ne peut plus contenir que deux personnes. Toki décide de se sacrifier et pousse Ken et Yuria à l’intérieur avant de fermer les portes. Deux semaines plus tard, lorsque les survivants sortent de l’abri ils découvrent Toki couvert de cendres. Il est irradié et ses cheveux sont devenus blancs.

Source Tome 6, p.176.

Un an avant le début de l’histoire, Ken et Yuria se recueillent devant la tombe de Ryûken, Ken est conscient que dorénavant le monde est en proie à la folie, il prend Yuria dans ses bras et l’emporte vers sa moto pour partir tous deux vers une terre promise, une terre de paix. A ce moment des bandits arrivent et font place à Shin. Shin pense qu’une belle époque s’ouvre à eux et que les plus forts peuvent s’octroyer tous ce qu’ils désirent. Shin attaque Ken et le blesse légèrement au visage, il lui avoue qu’il veut Yuria, Ken ne veut pas se battre et dit à Shin qu’il a oublié les sages paroles de Ryûken quant à ne pas se quereller entre Nanto et Hokuto. Shin s’en fiche et détruit la tombe de Ryûken, Ken et Shin s’élancent alors dans les airs, Shin en sort victorieux grâce à son Nanto Gokuto Ken. Ken est gravement blessé aux articulations des bras et des jambes et s’effondre. Les hommes de Shin le relèvent et Shin procède à un châtiment devant Yuria, il commence à dessiner la grande ourse sur le torse de Ken en enfonçant ses doigts, il demande à Yuria de lui dire qu’elle l’aime pour qu’il stoppe cette torture, au bout de plusieurs coups, Yuria cède, lui dit qu’elle l’aime et qu’elle le suivra partout. Shin s’en réjouit et laisse Ken pour mort puis part avec Yuria.

Source : Tome 1, p 173.

Shin accompagné de ses troupes fonce en direction d’un village. Arrivé aux abords d’un village un homme (qui semble être le chef du village) muni d’un sabre défie Shin, en un instant Shin le tue en lui transperçant le ventre d’un coup de pied. Les hommes de Shin pillent le village et découvre beaucoup de trésors qu’ils s’empressent de rapporter à Shin. Il rapporte ces présents à sa bien aimé Yuria qui refuse catégoriquement ces trésors, ce n’est pas cela qui fera changer ses sentiments dit-elle, Shin refuse de vivre comme Kenshirō, il a sa propre ambition, il décide d’offrir à Yuria le plus beau présent qui soit : une ville tout entière dont elle sera la reine. Shin continue à piller et à agrandir son organisation jusqu’à parvenir à construire une gigantesque ville du nom de Southern Cross. Shin présente la ville à Yuria du haut de son palais, Yuria décide de se suicider pour stopper tout cela, elle sait que Shin ne cessera jamais de faire souffrir des innocents pour satisfaire ses désirs, elle saute du bâtiment, Shin pleure pour la première fois de sa vie.

Source : Tome 2, p 28.

Yuria est sauvée

Dans le palais de Shin, Yuria s’apprête à se suicider, Shin essaye de l’en dissuader mais il échoue et voit la femme qu’il aime se jeter dans le vide. Shin, fou de chagrin gravit les marches du palais quatre à quatre. Arrivé à l’extérieur il voit le corps de Yuria étendu sur le sol, lorsqu’il avance vers elle il est hébété en constatant qu’elle n’a aucune blessure et encore plus surpris qu’elle soit bel et bien vivante. Trois personnes apparaissent derrière Shin : Fudō, Rihaku et Tō (fille de Rihaku) ils se présentent comme faisant partie du Nanto Goshasei et au service de Yuria. Ce sont eux qui l’ont sauvé de la chute. Ils s’agenouillent ensuite devant Shin et lui disent qu’ils sont venus chercher dame Yuria. Rihaku explique leur tâche qui est de protéger dame Yuria, ainsi que son identité (elle est de lignée authentique du Nanto). Shin rétorque qu’il peut protéger Yuria lui même, Rihaku fait comprendre à Shin que c’est impossible, car l’étoile sinistre de la violence approche : Raoh. C’est alors qu’arrive Hyūi et Shuren qui préviennent celui qui semble être leur chef (Rihaku) de l’arrivée de Raoh et de son armée. Fudō poursuit la discussion et informe Shin que Raoh va venir pour enlever Yuria, Rihaku prend le relais en évoquant la nature de Raoh, Shin comprend la gravité du moment, il prend Yuria une dernière fois dans ses bras et la regarde pour la dernière fois de sa vie. Le seul mot que Yuria prononce péniblement n’est autre que le nom de Ken, le visage de Shin s’attriste, il se reprend et remet Yuria à Fudō, en lui demandant de la protéger, pendant que lui retourne dans son palais pour affronter son meilleur ennemi. Il se porte garant du fardeau de la mort de Yuria pour que Raoh ne la poursuive plus.

Source : Tome 14, p 98.

Shachi et sa rencontre avec l’art diabolique

Un bateau avec un équipage d’une centaine de marins dirigés par Akashachi débarque sur l’île des démons, rêvant d’une terre nouvelle mais tous se font tuer par un seul démon, un enfant. Akashachi s’en sortira avec une jambe, un bras et œil en moins, mais surtout la douleur d’avoir laissé son fils Shachi âgé de seulement 15 ans dans cette terre hostile.

Source : Tome 19, p 17.

Sur le continent des démons, Shachi décide de partir pour retrouver son père qui doit l’attendre sur cette mer. Il converse un moment avec un vieil homme, ce vieil homme lui dit que c’est lui et Leia qui ont construit la barque pour qu’il puisse partir expliquant par la même occasion les plaies aux mains que Shachi avait vu auparavant sur Leia. Soudain, en prenant la mer, il hésite entre partir retrouver son père ou rester auprès de Leia. C’est finalement son amour pour Leia qui est le plus fort, il ne peut l’abandonner.

Source : Tome 20, p 54.

Sur l’île des démons un gueux vient prévenir Shachi que deux démons sont partis vers l’école privée de dame Leia. Les deux démons arrivent devant Leia et balance par terre deux garçons, Maru et Mori, qui refusent de se battre à cause des enseignements de Leia et de son école qui prêche l’amour. Les deux démons veulent par conséquent tuer les deux garçons. Leia intervient, mais un des deux démons la frappe et se prépare à lui donner le coup fatal. Shachi arrive fou de rage, le gueux tente de le retenir mais sans succès, il s’élance à toute allure et attrape un démon pour finir par lui empaler la gorge sur un mur serti d’un pic de fer. L’autre démon irrité, s’approche vers Shachi gravement blessé pour l’achever, c’est à ce moment qu’apparaît Jūkei qui en un éclair pulvérise le démon. Jūkei mentionne son art millénaire, le Hokuto Ryûken et évoque l’arrivé d’un sauveur très prochainement. Shachi ne compte pas attendre éternellement l’arrivée de cet homme et supplie Jūkei de le prendre comme élève. Leia essaye de l’en dissuader mais rien n’y fait, Shachi est borné. Sous les supplications du garçon, Jūkei accepte et l’emmène avec lui.

Source : Tome 20, p 72.

Un homme pourchassé par un immense jaguar court vers une grotte. A ce moment apparaît un géant qui saisit le félin et le tue rien qu’en le caressant (en lui rompant les os du cou). Le géant aperçoit l’individu qui était chassé. Il décide alors de le tuer de la même manière que le félin, c’est alors que surgit derrière lui Shachi qui le défie et parvient à le mettre en colère. En un seul assaut Shachi transperce le ventre du colosse, laissant entrevoir un rictus de satisfaction lors de la réussite du Keiraku Hakō qu’il maîtrise enfin. C’est à cet instant même, que Shachi est dévoré par l’ambition.

Source : Tome 20, p 8.

Le lourd secret de Mamiya

Le village de Mamiya a été construit par ses parents alors qu’elle était encore une petite fille (en apparence entre 5 à 9 ans), avec sa source d’eau et des terres cultivées, ce village avait un avenir. Ils y ont fait pousser des fleurs et ont consacré leur vie à ce village.

Quelques années plus tard :

Jusqu’au jour où des voleurs – Yuda et sa bande, mais cela n’est précisé que dans le tome 9 – sont arrivés dans le village, les parents de Mamiya ont tenté de protéger le village aux dépens de leur vie.

Source : Tome 4, p. 75. Récit conté par le patriarche du village de Mamiya.

Le jour de l’anniversaire des 20 ans de Mamiya, tous les gens du village entourent la jeune femme pour fêter l’évènement. Tout à coup, une lance transperce un de villageois puis une armée de bandits fait irruption. Ceux qui s’interposent entre eux et Mamiya sont tués. Quand les crapules mettent enfin la main sur Mamiya un homme vêtu de rouge fait son apparition, il s’agit de Yuda. Yuda relève le visage de Mamiya et le scrute avec attention. Il a l’air plus que satisfait de la beauté de cette jeune femme. Les parents de Mamiya demande à Yuda ce qu’il compte faire de leur fille. Yuda se débarrasse des parents d’un seul geste de la main. Mamiya assiste impuissante à la mort de ses parents. Yuda la prend dans ses bras et ils quittent le village. Les villageois consternés n’ont rien pu faire et étaient les spectateurs forcés de cette scène dramatique.

Quelques jours plus tard :

Quelques jours plus tard, Mamiya revient au village couverte de plaies, elle avait réussit à s’enfuir du palais de Yuda. Depuis ce jour, Mamiya a cessé d’être une femme pour devenir une guerrière.

Source : Tome 9, p 92.

Le mythe de Ken-Oh

Dans la prison de Cassandra, un homme expert en arts martiaux est entouré de soldats de Raoh, il lui demande s’il laissera la vie sauve à sa femme et son fils s’il lui donne le secret de son art, Raoh le promet, l’homme extirpe alors du landau de son enfant un parchemin sur lequel est gravé le secret de sa technique de combat (le Sūzan Tsūhi Ken) et le remet à Raoh. Raoh déroule le manuscrit et le lit attentivement, après avoir jeté un coup d’œil il se proclame seul héritier du Sūzan Tsūhi Ken et décide d’enfermer l’homme ainsi que sa femme et son enfant dans la prison de Cassandra jusqu’à la fin de leurs jours (car il a promis de ne pas les tuer). Raoh ordonne à ses gardes de les enfermer séparément, l’homme tente de sensibiliser Raoh à propos de son enfant, mais Raoh à comme ligne de conduite d’étouffer le mal à sa source et donc il refuse d’accéder à la demande de l’homme pour éviter d’avoir une rancœur envers lui (celle de l’enfant). L’homme et la femme s’appellent régulièrement au travers de leurs barreaux pour vérifier s’ils sont toujours en vie mais un jour la femme ne répondit pas à l’appel de son mari, il su à ce moment que sa femme et son enfant étaient tous deux mort et mourut de chagrin et de désespoir.

Source : Tome 7, p 143.

Ryūga et Raoh assis sur leurs destriers observent l’horizon où l’ont aperçoit un village – jusqu’à ce qu’un des homme de Ken’Ô ne vienne interrompre leur contemplation. Le soldat s’aventure à quelques mètres de son seigneur et annonce à Raoh que ce village est sous leur autorité mais que ses habitants se comportent étrangement. Raoh trouve cela curieux et décide de voir cela de ses propres yeux, suivit de près par Ryūga. Lorsqu’ils arrivent au village, ils sont témoins d’une scène incroyable. Les villageois donne avec le sourire tous leurs vivres. Raoh et Ryūga regardent avec attention tous les villageois – qui sourient – Ryūga pense alors que c’est un village de pacifistes, Raoh demande à voir immédiatement le chef. Celui-ci se présente à lui sans tarder. Raoh veut des explications concernant cette malléabilité exagérée. Le chef explique calmement que la résistance ne fait qu’accroître la force et la violence de l’assaillant, et donc ils se servent de la non-violence comme seule arme apte à les protéger de leurs agresseurs. Raoh jette un œil sur tout les villageois, puis attrape un jeune garçon d’une main en se préparant à le broyer froidement. Les personnes du village ainsi que l’enfant continuent de sourire. Raoh est interloqué et essaye de faire comprendre au garçon que son sourire ne peut le protéger. Il dépose le garçon et descend de cheval, ses pas l’emmènent vers le chef du village qu’il gifle sans retenue avec une force monstrueuse. Il lui demande de sourire, le chef n’en a plus la force et l’envie, il est terrorisé, Ken’Ô l’achève d’un puissant coup de poing, tout en scandant que la non-violence ne peut être une arme. Ryūga, témoin de la scène, s’approche de Raoh, se met à genoux et lui dit que cette ère semble préférer le Hokuto à l’étoile de Sirius. Il ajoute également que son étoile ne peut être une étoile extrême, il récite cela en enlevant son bandeau. C’est à ce moment que Ryūga se range du coté de Raoh.

Source : Tome 12, p 175.

Rei s’élance et attaque Raoh, Rei est aussitôt repoussé par l’aura combative de ce redoutable adversaire et se retrouve propulsé par terre (des milliers de poing l’avaient à cet instant frappé et repoussé). Raoh se moque de Rei en prétextant que ce dernier n’est même pas capable de l’approcher. Rei veut à tout pris tuer Raoh même si pour cela il doit y laisser la vie, il prend une position ultime et s’envole une nouvelle fois dans les airs en direction de Raoh pour lui administrer son attaque suicide, le Dankō Sōsai Ken. Raoh parvient à l’immobiliser en l’enveloppant dans sa cape puis lui enfonce son index dans la poitrine. Rei reste inerte (comme mort) suspendu au bras de Raoh. (le point vital que Raoh a pressé, Shinketsushū laisse à son adversaire 3 jours à vivre dans la souffrance).

Source : Tome 8, p 73. Bat raconte le combat Rei vs Raoh à Ken

La sœur de Baran, Yuhka est atteinte par une maladie. Baran ouvre la porte de la chambre et s’approche de sa sœur, heureux d’avoir trouvé le médicament qui la guérira. Il tend les pilules à Yuhka qui sent l’odeur du sang sur son frère et hoche de la tête pour dire qu’elle ne souhaite pas prendre ces médicaments et qu’elle se doute que Baran a sans doute blessé quelqu’un pour les obtenir. Par conséquent elle n’en veut pas, Dieu ne lui pardonnerait pas si elle les prenait. Baran est désemparé, il ne sait que faire, sa sœur lui demande alors de prier dieu pour sa guérison, c’est le seul moyen pour elle de guérir. Un jour, alors que Baran prie pour le rétablissement de sa sœur, un homme vient le prévenir que l’état de Yuhka empire. Quand Baran arrive à son chevet il est déjà trop tard, le patriarche dit à Baran que les médicaments auraient sauvé Yuhka mais qu’elle avaient refusé de les prendre car Dieu ne lui aurait pas pardonné. Baran, fou de rage et de chagrin empoigne les médicaments et les enfonce dans la bouche de la statue représentant Dieu.

Source : Tome 26, p 145. Reprend à la page 151.

Raoh, seul, vient à bout de toute une armée de bandits et tue leur chef non sans sortir une moquerie sur ce soit disant chef. Baran, alors petit garçon assiste à la scène et voit en Raoh un homme pouvant surpasser Dieu. Il demande à Raoh de lui enseigner ce poing afin de se venger de Dieu qui avait dérobé la vie de sa sœur. Raoh accepte que Baran le suive mais il lui dit que ce poing, il ne peut lui enseigner et que c’est à lui de le voler. Plus tard, Raoh et son armée font route dans les champs de bataille sous une pluie battante, Baran remarque tout à coup une fille ressemblant à sa défunte sœur. Elle est seule et trempée. Baran retire le drap qu’il avait sur son dos et le met autour du corps frileux de la fille, il la prend dans ses bras pour la réconforter. Raoh surgit brusquement et attrape la petite fille d’une main puis demande à Baran de la tuer. Celui-ci refuse et Raoh le frappe de son ki combatif et lui dit qu’il ne pourra jamais se venger de Dieu s’il fait preuve de compassion puis il quitte le jeune Baran.

Source : Tome 26, p 192.

Raoh descend de son destrier. Autour de lui figure toute son armée, une personne s’approche de lui et lui cire les chaussures, il s’agit de Kōketsu. Il se présente à Raoh comme étant Kōketsu le palefrenier. Raoh voit clairement dans son jeu et le saisi par la mâchoire pour le jeter par terre en disant qu’il n’a pas besoin de beau parleur mais plutôt de guerrier puis il le traite de rat d’égout… il ne veut plus jamais que Kōketsu se montre devant lui.

Source : Tome 25, p 19.

Le village des miracles

Le village des miracles. Un étranger (Toki ?) guérit et soigne toutes les personnes venues au village pour y attendre la mort. Mais en une nuit le sauveur se transforme en démon et commence ses expériences sur des cobayes humains.

Source Tome 6, p.19. Récit conté par Gertz à Kenshirō

Amiba, après avoir sauvé tout les villageois s’absente quelques jours et à son retour il découvre que le village a été décimé par des barbares. Fou de rage il les extermine tous et ensuite pris d’une tristesse sans nom il comprend que le Hokuto Shinken se limite à un art assassin.

Source Tome 6, p.89. Récit conté par Amiba à Kenshirō

Toki se trouve au village des miracles et guérit tout les villageois. Arrive alors Amiba, jaloux de l’adoration portée à Toki. Persuadé d’être un génie, il tente de sauver un vieil homme mais au lieu de le guérir sa technique lui cause une horrible souffrance. Heureusement Toki intervient et gifle Amiba, qui décide alors de ternir sa réputation en se faisant passer pour lui.

Source Tome 6, p. 135. Récit conté par Amiba à Kenshirō, la véritable version des faits

La promesse du retour de Raoh

Sur une falaise devant la mer on retrouve Raoh sur son fidèle destrier, à côté de lui, Akashachi le pirate. Akashachi lui demande s’il compte traverser la mer vers le pays des démons. Raoh lui répond brièvement qu’il a encore à faire ici, qu’il doit encore battre deux hommes de la même école que lui, ses deux petits frères. Shachi le fils d’Akashachi apparaît en courant pour prévenir son père et Raoh que des brigands sont sur le point d’arriver. A leur arrivée, ils défient Raoh. Raoh caresse la tête de Shachi et lui conseille de devenir fort, car un homme se doit d’être fort. Akashachi est fier de l’intérêt que Raoh a porté à son enfant. Raoh s’élance en direction des agresseurs et les réduits en miette en un instant. Shachi reste totalement fasciné par la force de cet homme.

Source : Tome 20, p 92.

Un gueux ayant traversé la mer vers l’autre continent viens informer Raoh du danger qui règne sur le continent des démons sur le point de se transformer en terre de sang. Raoh comprend la gravité et fait une promesse au gueux, il lui promet qu’il traversera la mer pour aller dans son pays natal une fois qu’il aura dominé ce pays, il scelle cette promesse en lui remettant le médaillon qu’il porte autour du cou.

Source : Tome 20, p 152.

Kaiō, alors qu’il a quasiment conquis la moitié du pays, reçoit la visite de son petit frère Raoh qui est venu pour s’assurer de certaines rumeurs. Durant leur discours, Raoh fait savoir à Kaiō qu’il abhorre les méthodes de domination de son grand frère. Il ajoute aussi qu’un seul maître du monde suffit amplement sur cette terre. Sur ces derniers mots il se retire en disant qu’il reviendra assurément une fois qu’il aura battu un homme de l’autre continent, Kenshirō. En voyant partir les bateaux, Kaiō se blesse volontairement sur la poitrine pour effacer le dernier sentiment qui l’habite encore, celui de l’amour qu’il porte à petit frère Raoh.

Source : Tome 23, page 117.

La manipulation de Jakō

Raoh arrive dans le village de l’empereur. Falco se poste devant lui. Raoh le défie en lui demandant de choisir entre le combat ou la rémission. Falco ne choisit ni l’un ni l’autre (sachant qu’il ne pourrait vaincre Raoh qu’au prix de sa propre vie) et demande à Raoh d’épargner son village en échange d’un sacrifice. A ce moment il se tranche la jambe et l’offre à Raoh qui accepte le choix du guerrier Gento.

Source : Tome 17, p 122.

Après cette offrande sanglante, Raoh tient parole et lui dit que cette jambe vaut plus qu’un village et qu’elle vaut même un pays entier. Raoh jette un regard sur une maison de pierre puis d’un geste détruit la bâtisse, il se précipite vers les décombres et attrape un homme par la gorge (Jakō). Il perçoit quelque chose de maléfique en cet homme et met Falco en garde en lui recommandant de se débarrasser de cet individu qui risque de devenir son plus grand malheur. Ensuite Ken’Ô se retire avec ses troupes.

Source : Tome 17, p 139.

Juste après que Raoh et ses troupes soient partis, Falco semble déterminé à tuer Jakō, c’est alors que Jakō lui fait une remarque en pointant du doigt la mère de Falco qui regarde la scène. C’est la mère de Falco qui a nourri et élevé Jakō comme son propre fils, du coup Falco retient ses poings au dernier moment et ne peut se résigner à tuer Jakō devant sa mère en pleurs en train de prier pour qu’il l’épargne.

Source : Tome 18, p 13.

Dans le temple du Gento, Falco et Jakō sont devant deux bébés – deux jumelles -, les filles de l’empereur. Jakō prend un bébé et le remet à Falco en disant qu’il doit tuer cette petite fille (Lin), car c’est la loi et que si les étoiles jumelles grandissent ensemble le ciel se déchirera en deux et que cela apportera le malheur du ciel. Jakō quitte ensuite a pièce et laisse Falco seul avec le bébé, Falco s’apprête à la tuer quand soudain le bébé jusque là endormi ouvre les yeux et adresse un sourire à l’homme doré du Gento, celui-ci ému par ce sourire prend la décision de la laisser vivre en la confiant à son oncle et sa tante.

Source : Tome 18, p 77.

Le village de Mamiya est assiégé par une armée menée par le général Falco de la capitale impériale. Dans une caverne, le patriarche sculpte sur la roche les visages des guerriers du Nanto et du Hokuto (hommage posthume à ces grands hommes). Un homme dans la pénombre de la caverne Falco- apparaît et reconnaît les visages de Raoh, Toki et Rei, il détruit le rocher avec son ki combatif en disant que suivant les ordres de l’empereur céleste il a pour mission de faire disparaître les guerriers du Nanto et du Hokuto de la surface de la terre. Après ces paroles, il tue le patriarche du village, Mamiya ainsi que quelques autres villageois arrivent mais trop tard. Falco explique alors la raison de sa présence et de sa mission, il scande que désormais il ne faut plus parler de l’histoire du Nanto et du Hokuto à la descendance. Falco tuera les chefs de clans, femmes ou vieillard : la révolte du Hokuto est un crime de lèse-majesté est son anéantissement est un ordre venant directement de l’empereur céleste.

Source : Tome 17, p 54.

Raoh face à l’amour et la tristesse

Raoh devant Yuria sur le balcon de son château explique à Yuria qu’il veut sa vie, pour enfin ressentir l’amour afin d’assimiler le Musō Tensei. Il s’avance vers elle quand subitement une flèche vient se loger dans sa jambe. Il se retourne et fait face à ses fidèles soldats qui essayent de le convaincre de ne pas la tuer. Raoh à conscience que l’étoile de la mère compatissante à sans nul doute affecté ses hommes, mais en retirant la flèche il répète qu’il ne changera pas d’avis. Yuria s’agenouille et en déchirant un bout de tissu de sa robe bande la blessure de la jambe de Raoh, afin que cette blessure n’affecte pas ses capacités de combattant pour son ultime duel contre Kenshirō. Yuria tourne alors le dos à Raoh pour faciliter cet homicide délicat. Raoh ne peut retenir ses larmes.

Source : Tome 15, p 137.

Raoh toujours devant Yuria qui lui tourne le dos reste immobile, perdu dans ses sentiments puis il reprend ses esprits et décide tout de même de tuer Yuria. Après avoir porté son coup, les soldats de Raoh arrivent et restent hébétés devant le geste de Raoh. Dans la dernière image de ce flash-back, Raoh tient Yuria inanimée dans ses bras.

Source : Tome 15, p 145.

Au moment où Raoh s’apprête à prendre la vie de Yuria, il arrête son poing et remarque que Yuria est malade, elle tremble et crache du sang. Raoh demande des éclaircissements. Yuria lui avoue alors qu’elle est atteinte d’une maladie incurable tout comme Toki et qu’elle l’a appris juste avant que Shin ne l’enlève. Sans s’opposer à son destin tragique, Yuria a vécu en suivant les ordres du ciel, elle est prête à mourir si sa vie peut apporter un peu de lumière en ce monde. Raoh est touché par cette femme et se met à pleurer, un moment il hésite puis se prépare à frapper Yuria, il appuie sur un point vital de son cou (qui va prolonger sa vie de quelques années).

Source : Tome 16, p 14.

L’après Raoh

Après la mort de Raoh un ordre de paix dura temporairement mais les guerriers jadis sous les ordres de Raoh laissèrent faire les choses et oublièrent l’art de gouverner. Kōketsu et ses hommes ont profité de ce manque de vigilance pour s’emparer du pouvoir. Balga, jadis général dans l’armée de Raoh perd petit à petit ses hommes de confiance puis se rend avec quelques familles sur les terres de Kōketsu afin de subvenir au besoin nutritionnel de toutes les familles (car les terres de Kōketsu sont fertile). Kōketsu les accueille mais il kidnappe par la suite les enfants de tout les hommes de Balga ainsi que le fils (Shingo) de Balga, pour se servir de ce dernier comme bétail. Balga refuse d’abord mais Kōketsu menace alors de tuer les enfants de tous ces hommes s’il persiste à refuser de travailler pour lui. Balga, voyant la peur dans les yeux de ses hommes décide de servir Kōketsu en travaillant dans les champs.

Source : Tome 24, p 161.

Les derniers jours de Yuria

Ken sur Kokuō tenant dans ses bras Yuria fait route vers l’inconnu. Il passe à proximité d’un village où il est alerté par un villageois qui est grièvement blessé et lui demande de l’aide. Le villageois et tué d’un coup de sabre par un bandit. Ken descend du cheval et part vers le village. Pendant ce temps dans le village les bandits pillent et tuent sans vergogne, Ken surgit enfin et se débarrasse de tout les bandits. Un homme en moto (Shōki) s’approche à toute allure du village. Shōki est étonné de voir tous les bandits gisants sur le sol. Un villageois pointe Kenshirō du doigt et informe son chef que c’est cet homme qui les a sauvé. Shōki se présente comme étant le chef du village et le remercie d’avoir sauvé les habitants. Ken et Yuria cherche un endroit pour vivre, Shōki, voyant Yuria malade leur offre son hospitalité et leur annonce qu’ils peuvent vivre dans son village aussi longtemps qu’ils le souhaiteront.

Source : Tome 17, p 150.

Dans le village de Shōki, Yuria, condamnée par la maladie est assise sur une chaise et regarde Ken qui sculpte une statuette de bois à son effigie. Le bonheur se lit dans leurs yeux. Soudain, Yuria relâche le livre qu’elle tenait puis s’écroule sur le sol, Ken la rattrape mais Yuria est sur le point mourir. Elle dit à Ken qu’elle a vécu avec lui des moments magnifiques mais que Ken doit l’oublier et penser au bonheur de Lin. Yuria lui fait promettre puis elle s’éteint dans ses bras.

Source : Tome 27, p 49.

La tragédie du pays de Savah

Assam consulte un devin qui commence à psalmodier des incantations avant d’extraire trois boules de couleurs différentes d’un récipient. Le devin dit à Assam que ses trois fils sont nés sous trois étoiles différentes (l’empereur rouge, l’empereur bleu, l’empereur jaune), et comme par malheur ces 3 étoiles sont destinées à ne jamais s’entendre tôt ou tard le pays sera divisé en trois. Le devin demande alors à Assam de choisir une des trois boules, et après cela de supprimer les 2 étoiles maléfiques restantes (et donc tuer de 2 de ses 3 enfants) pour qu’il n’y ai qu’un seul roi et successeur et non trois rois qui diviseront le pays. Assam ne sait pas quoi faire. En contre bas, il regarde ses 3 enfants jouer ensemble et s’amuser, le devin lui demande de vite prendre sa décision, Assam pulvérise les trois boules puis tue le devin en disant qu’il est roi mais avant tout père. Il descend ensuite vers ses enfants et les prends dans ses bras.

Source : Tome 25, p 117.

Assam a toujours élevé ses fils dans l’égalité, c’est ce qui à rendu ces trois étoiles capricieuses et incapables de céder, Assam a toujours cru bien faire (en est l’exemple le partage d’un gâteau de parts égales mais pour les êtres vivants le partage est impossible) c’est ainsi qu’en se disputant le petit cheval d’Ombre Noire, le cheval d’Assam, les trois fils dans leurs dispute tuèrent le pauvre cheval… illustrant bien le fait qu’un pays est indivisible à moins d’en déchirer ses habitants.

Source : Tome 25, p 155.

Assam au chevet de ses trois enfants actionne la manivelle de la boîte à musique qu’il avait conçu pour remplacer les berceuses que chantait sa défunte femme.

Source : Tome 25, p 180.

Une vingtaine d’années plus tôt, on retrouve Assam et Kōdō au milieu d’un terrain jonché de cadavres. Assam ne comprend pas pourquoi les gens se massacrent ainsi, il veut unifier ce pays, il veut s’occuper de cela, selon lui cette époque ne peut plus durer. Kōdō lui explique qu’en faisant cela il fait une croix sur son propre bonheur et sacrifie aussi ses enfants. Assam est pourtant déterminé.

Source : Tome 26, p 35.

Satora offre une magnifique bague à Luseli et la met au doigt de sa bien aimée. Luseli verse quelques larmes et retire la bague, elle dit qu’elle ne peut pas accepter cette bague. Elle lui rend le bijou et dit à Satora que si aucun des trois frères ne se décide à céder, cette bague sera trempée par le sang de nombreuses personnes. Son vœu est que le pays de Savah reste uni et seulement à cette condition elle acceptera cette alliance.

Source : Tome 26, p 124.

Fin de l’histoire

Le mariage de Bat et Lin a lieu dans une église, Mamiya et tout les gens présent sont émus et heureux de voir ces jeunes gens ensembles, ils sont un véritable tableau du bonheur (pour reprendre les termes d’une personne assistant à la cérémonie). Le prêtre finit la cérémonie en disant à Bat et Lin qu’il est temps de faire le baiser du vœu, Bat n’embrasse pas Lin, il sait pertinemment qu’elle aime Ken et personne d’autre. Il sait que c’est un amour factice né du Shikanhaku de Kaiō, Bat donne un coup à Lin pour la faire revenir dans une zone morte.

Source : Tome 27, p 37.

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